Fédération FO de la Métallurgie

L’efficacité réformiste

Actualité sociale

ALSTOM : LES NAO DERAILLENT

En cette période où tout augmente sauf les salaires, les négociations sur le sujet sont menées avec détermination par les métallos FO, mais l’échange tourne parfois à l’épreuve de force, comme c’est actuellement le cas chez Alstom, où plusieurs sites ont débrayé pour appuyer les revendications salariales.

Insatisfaits des négociations annuelles mais aussi de l’insuffisance de dialogue, les salariés de plusieurs sites Alstom (Petite-Forêt, dans le Nord, Aytré, en Charente-Maritime, Ornans, dans le Doubs, Belfort, le Creusot, …) ont multiplié les débrayages depuis le 9 février à l’appel de l’intersyndicale et de notre organisation. L’intersyndicale dont FO Métaux avait fait des demandes claires : une augmentation générale des salaires de 3 % en 2022 avec un minimum de 90 euros par mois, pour toutes les catégories professionnelles, pour compenser l’inflation, ainsi que des augmentations individuelles de 2,5 % et une prime Covid-19 de 500 euros nets, qui doit venir s'ajouter à une prime de "rattrapage" de 400 euros nets pour 2021.

Pour le DSC FO Alstom Vincent Jozwiak, pas de doute, la faiblesse des propositions de la direction est d’autant plus inacceptable que le groupe ne cesse de signer des contrats records, et que son PDG a vu sa rémunération augmenter de 13 % l’an dernier ! « Le combat pour le pouvoir d’achat que mènent les métallos FO d’Alstom est juste, considère le secrétaire fédéral Eric Keller, mais préfigure aussi ce qui s’annonce dans de nombreuses entreprises et secteurs si l’on persiste à ne pas rétribuer les salariés à la hauteur de leurs efforts, et plus particulièrement en cette période d’inflation et d’augmentation des prix de l’énergie qui entraînent de rudes fins de mois pour beaucoup de salariés. »

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