Les salariés de Quiétalis France, à l’appel de FO et de l’intersyndicale, manifestent aujourd’hui devant le siège social du groupe, à Bièvres (Essonne) pour revendiquer de véritables augmentations de salaires.
Il y a des premières fois qu’on préférerait éviter. Celle que connaissent les 419 salariés de Quiétalis, le n°1 de l’installation et de la maintenance pour les cuisines professionnelles, en fait partie. Depuis ce matin, c’est la première fois depuis la création du groupe qu’une grève générale illimitée touche l’ensemble de ses 28 agences dans l’Hexagone. « C’est la réponse des salariés aux décisions unilatérales prises par la direction lors de la NAO, explique le délégué syndical FO Nicolas Hidalgo. Face à des mesures inacceptables, celles et ceux qui créent la valeur et la richesse de l’entreprise ont vu rouge et le font savoir. »
Depuis l’ouverture des NAO, en début d’année, FO a pourtant prévenu à plusieurs reprises des attentes des salariés, qui attendaient de Quiétalis, qui réalise de beaux bénéfices depuis trois ans, des augmentations à la mesure de leur engagement envers l’entreprise. Quand ils ont appris que les hauts cadres avaient eu droit à plus de 30 % d’augmentation et que les caisses s’étaient vidées à l’approche des négociations salariales, la grogne est montée d’un cran. « Nous avons pourtant tout fait pour éviter le conflit et donner toutes ses chances au dialogue social », déplore Nicolas Hidalgo. Avec le soutien de notre Fédération, les métallos FO comptent bien aller au bout de cette mobilisation par ailleurs très suivie malgré une structure en réseau d’agences peu propice aux mouvements sociaux.