Fédération FO de la Métallurgie

L’efficacité réformiste

Actualité sociale

AAI : IL Y A LE FEU AUX SALAIRES !

Face à la flambée de l’inflation depuis le début de l’année, nombreux sont les salariés à constater que les rémunérations ne suivent pas et à exprimer leur colère. C’est ce qui se passe actuellement chez Atlantique Automatisme Incendie (AAI), sur l’ensemble du territoire, où ils se sont lancés dans un mouvement de grève à l’appel de notre organisation.

« Face au refus de la Direction d’octroyer de nouvelles augmentations de salaires malgré nos demandes, nous n’avons pas eu d’autre choix que de faire une mobilisation nationale sur tous les sites de AAI (agences, ateliers, chantiers). » Pour Vincent Andries, délégué syndical FO dans l’entreprise, ce n’est pas de gaieté de cœur que les métallos sont partis à l’épreuve de force, mais bien avec l’énergie de la colère et d’un certain désespoir. D’abord ce 23 juin, puis les 28 et 30 du mois, le tout sur des créneaux de deux heures pour permettre aux différentes équipes de participer, FO a donc organisé la mobilisation, et autour de revendications claires : des augmentations générales de 5% avec un plancher de 100 euros, la mise en place de trois jours rémunérées pour enfant malade ; l’instauration d’un seuil « maladie – impact zéro » de trois semaines par an afin que les arrêts maladie, souvent liés au travail, n’influent pas de manière négative le versement de l’intéressement et des primes discrétionnaires. Pour le personnel itinérant, ces revendications se complètent de demandes spécifiques, comme une revalorisation des indemnités de déplacement et des Indemnités d’astreintes sur la période de Noël et du Nouvel An.

Pour les non-itinérants, FO demande l’ouverture d’une négociation sur la mise en place d’un Télétravail Choisi et Reconnu, afin de « mettre fin aux inégalités d’accès basées sur la seule décision du chef d’agence ou responsable de service ». Une prime annuelle de mobilité de 400 euros vient boucler la liste des revendications.

A Lille et Orléans (avec le soutien local des USM ou des syndicats des Métaux), Vielle, Aix, Lyon, Toulouse, Castets, St Hilaire et bien d’autres implantations, la mobilisation est pour le moment un succès. Pour Vincent Andries, ce n’est qu’un coup de semonce. « Le but n’est pas de jouer le blocage, mais seulement d’être dignement rémunérés pour le travail que nous effectuons. » La balle est maintenant dans le camp de la direction…

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