Au regard d’un grand nombre d’accords salariaux, FO Métaux, dans le cadre de la défense du pouvoir d’achat des salariés, reste le syndicat de la fiche de paie, et ce quel que soit le niveau des négociations, à savoir : le niveau national pour les salaires minimaux de la branche de la métallurgie et de nos branches rattachées, le niveau territorial pour la prime d’ancienneté de la métallurgie et le niveau des entreprises pour les salaires réels.
Sur la lancée de nos éditos précédents et plus particulièrement ceux relatant les accords salariaux et pourcentages que nous avons obtenus pour les salariés de la branche de la métallurgie et de nos branches rattachées, avec des gains en termes de pouvoir d’achat, il convient de les compléter avec les accords obtenus par nos délégués FO Métaux au niveau des entreprises.
Tout d’abord, en fonction des calendriers des négociations, et ce depuis le dernier trimestre 2023 et toujours en pleine période des négociations annuelles obligatoires sur les salaires (NAO) pour l’année 2024, nous félicitons nos délégués FO Métaux qui, tout comme notre Fédération et grâce à la pratique contractuelle et conventionnelle, ont obtenu ou obtiennent par la négociation au sein des entreprises, des accords revalorisant les salaires.
Ces accords salariaux concernent par exemple les entreprises suivantes : Manitou, Telemecanique Sensors and Switches, Schneider, Nexans, Framatome, Renault Trucks SA, Stellantis, FPT, Atlantique Automatisme Incendie (AAI), Wibaie, Trigo, Liebherr, etc. Des accords et des enveloppes globales qui sont dans une moyenne de 4 %, voire plus, car certains accords comportent aussi des mesures complémentaires, spécifiques, et des primes diverses. C’est le résultat du travail de nos délégués et le fruit du dialogue social au sein des entreprises de la métallurgie.
En fonction de l’actualité et au regard de l’inflation, nous constatons malheureusement que certains employeurs négligent, à tort, le dialogue social et la pratique contractuelle et conventionnelle, pourtant porteurs de paix sociale. A ce titre, nous avons soutenu et soutenons nos délégués FO Métaux qui ont été ou sont dans l’action syndicale en organisant mouvements et grèves avec les salariés, pour obtenir des augmentations salariales décentes, à l’instar de Safran, Simoldes, LME, Alstom, etc.
Dans un contexte différent, nous apportons également notre soutien à nos délégués FO Métaux qui ont été ou sont aussi dans l’action syndicale face au retour des restructurations, plans de sauvegarde de l’emploi et licenciements, dont un site du groupe Amcor, Valéo, Forvia (ex-Faurecia), Alstom, Siemens, Hydrovide, Sandvik, ELM Leblanc, etc. Tout comme nous avons apporté notre soutien à notre section syndicale et aux salariés de la tour Eiffel qui, pendant un mouvement social de cinq jours, se sont battus à juste titre contre la gestion calamiteuse de la ville de Paris à travers la société d’exploitation de la tour Eiffel (SETE), avec comme objectif d’assurer un avenir à ce monument historique et à ses salariés. Quel que soit le sujet, nos délégués FO Métaux se battent pour l’avenir de leurs entreprises ainsi que pour la défense et les droits des salariés.
Pour conclure : pour FO Métaux, et dans le cadre des NAO ou des négociations salariales qui sont liées à des accords spécifiques, il faut continuer à revendiquer des augmentations salariales comportant en priorité des augmentations générales avec en complément des augmentations individuelles, des mesures complémentaires et primes : ancienneté, repas, salissure, médaille, vacances, 13ème mois, etc.