Les 19, 20 et 21 juin 2024 se tiendra notre XXIV ème Congrès Fédéral dans ma région de cœur et dans un beau département cher à FO dont la capitale s’est illustrée à travers la charte d’Amiens qui marque notre attachement viscéral à l’indépendance syndicale.
Un rapport d’activité sera présenté au nom du Bureau Fédéral et de la Commission Administrative Fédérale, les instances fédérales qui ont été élues lors de notre précédent congrès d’octobre 2020 à Nice. Il permettra aux délégués mandatés d’examiner, de discuter puis de voter sur le bilan du mandat écoulé de la Fédération, d’octobre 2020 à décembre 2023. Il sera complété à l’occasion du rapport oral pour tenir compte de la période des mois de janvier à mai 2024. Le bilan de notre activité est une étape légitime et incontournable pour la vie de notre Fédération. Cela fait partie de notre conception et de notre pratique du syndicalisme, car c’est avant tout un travail collectif et le succès de toutes les structures syndicales de notre Fédération, qui sont notre FOrce pour se faire entendre à tous les niveaux et par tous les acteurs de notre pays.
Pour ma part, cet édito est le dernier d’une très longue série de 215 éditoriaux qui auront permis pendant 20 années, de l’été 2004 à juin 2024, de donner, en lien avec et au nom de nos instances fédérales et du secrétariat fédéral, nos positions sur toute l’actualité aux niveaux interprofessionnel, professionnel, local et au sein des entreprises, tout en évoquant, au regard de nos revendications, les avancées obtenues tant sur l’industrie que sur les garanties conventionnelles et salariales au sein de nos branches et des entreprises. La liste serait trop longue à évoquer, mais vous pourrez en retrouver un grand nombre dans notre livre intitulé "Les métallos en leurs siècles", qui sera distribué aux congressistes et publié sur notre site.
En tant que secrétaire général de la Fédération, ce n’est pas sans un pincement au cœur, après 20 années dans cette fonction, et 26 à la Fédération, 31 dans les instances fédérales et 42 d’adhésion –et ce n’est pas fini, car l’acte d’adhérer à une organisation syndicale, en particulier à FO, est une garantie d’être entendu, défendu et aidé–, que j’ai décidé de ne pas représenter ma candidature comme secrétaire général et de faire valoir mes droits à la retraite, qui ne marque pas pour autant la fin de mon militantisme.
A l’occasion de notre XXIVème congrès, nos instances fédérales seront élues par les congressistes et en particulier par les délégués mandatés. La Commission Administrative élira un nouveau secrétaire général et un Bureau Fédéral. Connaissant bien notre Fédération, et en coordination avec nos instances fédérales, nous avons préparé collectivement la succession à sa tête, mais c’est la démocratie qui devra s’exprimer et le confirmer, car cela reste un vote et un acte important pour notre organisation syndicale. Nous n’avons aucun doute sur la succession et l’équipe fédérale car nous avons des valeurs syndicales et des bases solides, constituées de militantes et militants confirmés, avec comme volonté très forte de gagner de nouvelles garanties pour les métallos et les salariés de nos branches rattachées.
Personnellement, je tiens à remercier les adhérentes, les adhérents, les salariés qui prennent le temps de lire nos éditoriaux et publications. Un grand merci également à l’ensemble de nos structures syndicales et représentants FO Métaux pour leur aide à la Fédération et leurs actions syndicales. Je sais qu’un grand nombre de militantes et militants voudront me remercier, sur ce point, face à une actualité difficile et aux attaques arbitraires des politiques ayant comme conséquence la remise en cause des droits des salariés et des retraités. Un seul souhait pour ma part : celui de vous savoir continuer à être fidèles et de soutenir votre Fédération, tout en amplifiant la notion d’indépendance et les valeurs de la pratique contractuelle et conventionnelle, qui sont les meilleurs fruits et le résultat de toutes les actions menées par les syndicats FO Métaux avec comme ambition forte de faire adhérer un plus grand nombre de salariés à notre belle et grande Fédération FO de la Métallurgie.
C’est en étant fier du passé et sûr de l’avenir que je vous dis au revoir.