Fédération FO de la Métallurgie

L’efficacité réformiste

Dossier/Evénement

Merci Yves, et bienvenue à Frédéric !

Le 25ème congrès confédéral de FO s’est tenu du 29 mai au 3 juin à Rouen ; 3200 délégués des différents secteurs, tant du privé que du public, se sont retrouvés pour effectuer le bilan de ces quatre dernières années, définir les orientations et la feuille de route pour les prochaines années.

Notre Fédération a tenu, comme à son habitude, toute sa place avec un objectif, celui de rassembler l’ensemble de notre Confédération afin d’être prêts à affronter tous les dossiers d’actualité qui nous attendent, dont celui des retraites, sans oublier la nécessité, dans ce contexte d’inflation, de revaloriser les salaires, et ce pour une meilleure justice sociale. Les métallos étaient nombreux à être mandatés par leurs syndicats et accompagnés par des délégués. Nous les remercions pour leur participation active à congrès, et pour les 28 interventions à la tribune au cours desquelles ils ont abordé tous les sujets.

Tout d’abord, et avant d’entrer dans le vif du sujet de ce congrès confédéral, il convient de remercier le secrétaire général de l’UD de la Seine-Maritime, Yanis Aubert, et son impressionnante équipe pour l’organisation de ce congrès. Les militantes et militants ont assuré, et toujours avec le sourire et des mots très gentils. Nous remercions également toute l’équipe confédérale et son personnel, les équipes techniques et toutes celles et ceux qui ont œuvré à la réussite de ce très beau congrès.

Le secrétaire général sortant, Yves Veyrier, avait décidé d’arrêter, à notre grand regret, son mandat, dont il a été digne avec humilité, tout en respectant la feuille de route et les mandats définis par nos instances confédérales. Il a présenté un excellent rapport d’activité. Les délégués se sont levés à la fin de son intervention pour lui témoigner toute leur reconnaissance pour son engagement militant à défendre les intérêts des salariés du privé comme du public et, point important, pour avoir pacifié et rassemblé notre organisation après le triste épisode de notre 24ème congrès d’avril 2018 et des six mois qui avaient suivi. Et dans la foulée de ses réponses aux plus de 200 délégués qui se sont exprimés à la tribune, il a été à nouveau excellent et ovationné une nouvelle fois pour son engagement militant au service de notre organisation syndicale. Il fait partie de ces militantes et militants qui servent l’Organisation, contrairement à celles et ceux qui veulent s’en servir pour arriver à leurs fins personnelles au détriment de l’intérêt collectif.

Yves Veyrier a donc œuvré pour unifier et rassembler notre belle Organisation, et non seulement il a atteint cet objectif, mais il n’y a pas eu photo car son rapport d’activité et le rapport de trésorerie ont été approuvés à plus de 98 %. Nous lui souhaitons une bonne retraite et lui adressons un grand merci à lui et à l’équipe confédérale sortante pour le travail effectué. Une pensée également pour les membres du bureau confédéral qui n’ont pas renouvelé leurs mandats : Marjorie Alexandre, Serge Legagnoa, Nathalie Homand et Roxane Idoudi, à qui nous souhaitons le meilleur dans leurs projets. Nous remercions également les membres sortants des différentes instances confédérales, à savoir la commission exécutive, la commission de contrôle et la commission des conflits.

Le 3 juin à 16 h, le comité confédéral national (CCN) s’est réuni pour élire le secrétaire général, le trésorier général et le bureau confédéral. Dans la foulée, il a également élu les 35 membres de la nouvelle commission exécutive, les 3 membres de la commission de contrôle et les 10 membres de la commission des conflits, que nous félicitons. Le nouveau secrétaire général élu est Frédéric Souillot. Il est issu de la Fédération de la métallurgie et il serait malhonnête de dire que nous n’en sommes pas fiers. Oui, nous sommes effectivement fiers de voir un métallo à la tête de notre organisation syndicale, mais il devra être et sera le secrétaire général de l’ensemble des adhérentes et adhérents de FO. Une fois élu à la tête de FO, le secrétaire général ne représente plus une Fédération ou une Union départementale, il est et doit être le garant de l’interprofessionnel et le porte-parole des représentants des différents secteurs, tant du privé que du public.

Après ce très beau congrès, notre organisation libre et indépendante a retrouvé son unité et est en ordre de marche pour exprimer sa force et affronter tous les combats syndicaux qui nous attendent.

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