La négociation concernant les barèmes des minimas est toujours en cours, avec une nouvelle séance programmée pour le 8 janvier 2019.
Le 13 juillet 2018, FO Métaux avait signé l’accord national portant revalorisation sur les salaires minima des ingénieurs et cadres à hauteur de 1,2 % pour l’année 2018 et avait obtenu une clause de révision garantissant une renégociation de la grille en cas de dérapage de l’inflation supérieure au taux fixé dans l’accord. Cette signature était intervenue plus tardivement qu’à l’accoutumée en l’absence d’une publication de représentativité des organisations syndicales pour la convention collective des ingénieurs et cadres de la métallurgie lors des séances de négociation des 1er décembre 2017 et 9 janvier 2018, essentielle à la validité des signatures. Depuis, malgré la mesure d’audience qui a été réglée, la Direction Générale du Travail (DGT) n’a toujours pas étendu cet accord.
Après la séance de négociation houleuse du 16 novembre, une réunion paritaire de négociation s’est à nouveau tenue ce jour pour essayer de faire jouer la clause de revoyure de 2018 et négocier les barèmes des minima pour l’année 2019. Par rapport à l’inflation, nous avons revendiqué 0,4 % de plus pour l’année 2018 afin d’augmenter les minima des ingénieurs et cadres. Pour l’année 2019, nous avons revendiqué, en fonction des prévisions d’inflation, 1,8 %, soit un total de 2,2 %. L’UIMM a refusé notre proposition.
Après plusieurs propositions, au final, l’UIMM a voulu conclure à 2 %. Devant le refus de l’ensemble des organisations syndicales, une nouvelle séance de négociation est prévue le 8 janvier 2019 pour tenter de conclure un accord. Ce refus démontre, contrairement à l’article paru ce jour dans Les Echos, qu’il y a un réel pas à franchir entre les discours et les actes.
Paris, le 21 décembre 2018
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Frédéric HOMEZ : Secrétaire Général - 01.53.94.54.00