La Fédération FO de la métallurgie a pris acte de la réorganisation du groupe EADS, qui se traduira dans les faits par un changement de nom et un regroupement d’activités.
Face à ces changements, la Fédération FO de la métallurgie sera vigilante afin de préserver les intérêts des salarié(e)s du groupe qui ont fait et font au quotidien le succès des secteurs de l’Aéronautique, Spatial et Défense.
Une première phase de réorganisation avait déjà eu lieu en avril 2013, avec un changement de gouvernance et un désengagement des Etats français, allemand et espagnol, pour soi-disant avoir une entreprise « normale ».
Si une entreprise « normale » a pour objectif d’augmenter le taux de marge et les dividendes des actionnaires, tout en fragilisant les activités industrielles, FO Métaux ne le cautionnera pas et s’y opposera.
Nous avons trop vu, par le passé, des entreprises dites « normales » prendre des décisions au détriment de notre industrie française et de ses emplois, avec pour conséquence irrémédiable la désindustrialisation de la France.
La nouvelle phase de réorganisation d’EADS devrait prendre forme au travers d’un calendrier avec des annonces en septembre pour une effectivité des mesures en janvier 2014.
Pour FO Métaux et l’ensemble de ses syndicats d’EADS, il ne peut y avoir qu’une seule réorganisation, ayant pour objectif la défense de l’industrie aéronautique et de ses différentes activités en France et dans les pays qui ont fait le succès d’EADS. Le nouveau groupe Airbus devra également avoir comme ambition de préserver et développer les emplois et comme stratégie de lancer de nouveaux programmes.
FO Métaux attire l’attention de l’Etat français afin de veiller au devenir du nouveau groupe Airbus, qui tire notre balance commerciale et fait vivre industriellement de nombreux constructeurs et équipementiers du secteur aéronautique, spatiale et défense et, sur un plan humain de nombreux salarié(e)s. De plus, en fonction de certaines orientations, il pourrait y avoir des conséquences sociales ce qui, en aucun cas ne pourrait être justifié alors que le groupe se porte bien financièrement et que les carnets de commandes sont pleins.
Paris, le 1er août 2013
Contact :
Frédéric HOMEZ, Secrétaire Général, 01.53.94.54.00