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Dossier/Evénement

COMMUNIQUE DE PRESSE - FO signe le « contrat pour une nouvelle dynamique de croissance et de développement social de Renault en France »

Après 17 réunions et deux avancées majeures, FO signe le « contrat pour une nouvelle dynamique de croissance et de développement social de Renault en France ».

Après 17 réunions et deux avancées majeures, FO signe le « contrat pour une nouvelle dynamique de croissance et de développement social de Renault en France ».

Les équipes FO Renault, réunies mercredi 6 mars 2013 à la Fédération FO Métaux, ont décidé à une large majorité de signer l’accord de groupe « contrat pour une nouvelle dynamique de croissance et de développement social de Renault en France ».

Ce choix intervient au terme d’un processus de concertation et de négociation, qui a largement infléchi les positions de départ de la direction.

Même si le contexte est extrêmement difficile, particulièrement dans l’automobile, le texte initial de la direction allait beaucoup trop loin et à sens unique, sur deux points notamment :
- La mobilité des salariés, prévue par le projet d’accord, était obligatoire, sur des distances parfois indécentes, ouvrant la porte à des possibilités de licenciements pour refus de mobilité. Ce point n’était pas acceptable. C’est d’ailleurs parce qu’il institue cette mobilité obligatoire que FO n’a pas signé l’accord ANI, dont se glorifie le Medef.
- Seule la pérennité des sites était spécifiée, sans aucun engagement chiffré sur des volumes de production. C’était la possibilité pour Renault de continuer à délocaliser et donc à détruire encore des emplois en France. Car Renault est engagée dans une spirale infernale : de trop faibles productions en France générant un grand nombre de journées de chômage avec les pertes de salaires qui en découlent…et la menace sérieuse de fermetures de sites, comme en témoigne l’exemple de PSA. Les productions Renault France d’aujourd’hui ne permettaient pas le maintien de l’emploi, même si on pouvait se targuer de la « pérennité » des sites !

FO a refusé de transiger sur ces deux points. C’est sans doute la raison pour laquelle ce cycle de « concertation-négociation » a été aussi laborieux.

Si le résultat reste largement marqué par la crise et implique des efforts pour les salariés, ce sont les avancées et les contreparties obtenues qui justifient la signature de FO, car elles permettent de préserver l’avenir :
- « Entre sites, relevant du même pôle, le prêt de main d’oeuvre se réalise sur la base du volontariat ».
- « Renault s’engage à une activité minimum de 710 000 véhicules en France (85% de la capacité de production) répartis à raison de 630 000 véhicules Renault et 80 000 venant de partenaires ».

Le groupe Volkswagen distribue pour le deuxième exercice consécutif, des primes de plus de 7000 euros à chacun de ses salariés allemands. C’est dans cet esprit que, tout en restant vigilant, FO préfère parier sur l’avenir que le condamner par une attitude irresponsable.

Pour FO, l’essentiel, c’est l’activité et l’emploi.

Paris, le 6 mars 2013

Contact :
Laurent SMOLNIK, Délégué Syndical Central RENAULT, 06 08 75 23 67
Jean-Yves SABOT, Secrétaire Fédéral en charge de l’automobile, 06 82 66 64 63

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