Chaque année, les organisations syndicales négocient au niveau national les salaires minimum des ingénieurs et cadres de la métallurgie dans le cadre d’un avenant à la convention. Si, à première vue, le niveau obtenu peut paraitre insuffisant, il faut penser aux conséquences d’une non signature de l’avenant !
Chaque année, les organisations syndicales négocient au niveau national les salaires minimum des ingénieurs et cadres de la métallurgie dans le cadre d’un avenant à la convention.
Si, à première vue, le niveau obtenu peut paraitre insuffisant, il faut penser aux conséquences d’une non signature de l’avenant !
• Ne pas signer voudrait dire une « année blanche » ; l’expérience nous a montré que l’année blanche de 2010 n’a jamais pu être rattrapée ;
• Ne pas signer et laisser les autres organisations syndicales le faire pourrait ressembler à une position confortable ; c’est pour FO manquer d’engagement voire de responsabilité.
Avec cette signature, FO veut marquer un coup d’arrêt national à la spirale engagée sur la baisse du coût du travail.
Depuis plusieurs années et encore davantage ces derniers temps, nous ne cessons d’entendre qu’il faut diminuer la part de la masse salariale pour augmenter la compétitivité des entreprises françaises. Les différentes mesures récentes accordées à nos entreprises vont dans ce sens.
Pour FO, cette signature s’inscrit dans une logique de défense du travail et des salariés qui a été toujours la nôtre.
En faisant évoluer la proposition de 0.7% à 1.1% avec maintien de la clause de revoyure, FO veut poursuivre son objectif de maintien du pouvoir d’achat des ingénieurs et cadres en lien avec les prévisions d’inflation de 2014 +1,1%). Pour FO, c’est un point de départ pour les négociations en Entreprises que mèneront les délégués FO vis-à-vis de la population des ingénieurs et cadres.
1.1% est le résultat de notre détermination d’organisation responsable !